EMPLOI ET FORMATION

L'Emploi

    Etude DARES - Plus d'une personne sur trois a un motif d'insatisfaction vis-à-vis de son emploi

       
    MINNI Claude, Dares Focus, n°54, Octobre 2023, 2 p. 
    « En 2022, 36% des personnes qui travaillent ont un motif d’insatisfaction vis-à-vis de leur emploi : soit elles souhaitent en changer, soit elles voudraient modifier leur durée de travail, soit elles sont en contrat temporaire sans l’avoir choisi ».
    Lire le FOCUS
      

    Retours à l’emploi en Occitanie au deuxième semestre 2023

      
    Ces données mettent en évidence les reprises d'emploi au cours du mois des demandeurs d'emploi inscrits le mois précédent par types de reprises d'emploi, les publics concernés ainsi par familles de métiers.
    Voir le document

     

    Nombre d’allocataires indemnisés par Pôle emploi en Juin 2023

      
    Pôle Emploi recense en fin de mois le nombre d’allocataires indemnisés par ses services en région Occitanie.
    Pour le mois de Juin 2023 - Voir le tableau Occitanie
    Cette publication est déclinée pour chaque département ici.
      

    La Commission Mixte Paritaire entérine la transformation de Pôle emploi en France Travail

       
    La Commission Mixte Paritaire (CMP) est parvenue à un accord lundi 23 octobre au soir. Députés et sénateurs sont parvenus à une version du projet de loi Plein Emploi : 
    • Pôle emploi deviendra France Travail, comme le prévoit la version initiale du texte. Il s’agit plus largement d’une réorganisation du service public de l’emploi et de l’insertion. 
     
    • Un clivage idéologique demeure sur le nombre d’heures hebdomadaires à effectuer par les allocataires du RSA. A ce clivage s’est rajouté un désaccord entre députés et sénateurs LR sans lesquels le gouvernement n’aura pas la majorité. S’ils sont d’accord sur le principe, ils divergent sur la manière de l’inscrire dans la loi et de lister les exemptions applicables.  
    La formulation finalement retenue prévoit que « le contrat d’engagement conclu avec les demande d’emploi ou le bénéficiaire du RSA devra définir une activité hebdomadaire d’au moins 15heures […] Cette activité, qui comprendra notamment des actions de formation et d’accompagnement, pourra être aménagée pour des raisons liées à la situation individuelle de l’intéressé ». 
        
    • Le fonctionnement du futur « Réseau pour l’emploi » (initialement appelé France Travail) est lui aussi validé avec quatre niveaux de gouvernance : national – régional – départemental – local. Pôle emploi en sera le chef d’orchestre et fournira le système d’information commun pour un suivi partagé des demandeurs d’emploi. Cet objectif de coordination sera également important en termes de simplification et de meilleure lisibilité pour les entreprises.  
     
    Voir la position MEDEF sur le projet de Loi Plein Emploi

    Le projet de loi Plein Emploi a été adopté le 10 octobre par l’Assemblée nationale en première lecture

      
    Ce document analyse la dynamique du marché du travail régional à travers les évolutions des offres et de la demande d'emploi.
    Le texte, porté par le Ministre du Travail Olivier DUSSOPT, a été adopté à 310 voix contre 251.

    Sans surprise, la NUPES s’y est opposé ainsi que le RN. La droite a voté pour ce projet de loi.

    L’objectif affiché du gouvernement est de lever les freins pour accéder au plein emploi d’ici à fin 2027. Le projet de loi définit donc un nouveau cadre pour l’orientation et l’accompagnement des personnes sans emploi, en particulier les allocataires du RSA. 

    Le point d’achoppement concerne la principale mesure sur l’instauration de 15 à 20 heures d’activités hebdomadaire pour ces allocataires conditionnant le versement des aides, sauf dérogations liées à la situation (problème de santé, parent isolé, handicap).

    Par ailleurs, partant du constat de départ du manque de coordination entre les nombreux intervenants dans le champ de l’emploi et de l’insertion, le projet de loi porte également la réforme du service public de l’emploi, telle que pensée dans le rapport de Thibaut GUILLUY. Le service public de l’emploi est réorganisé autour de Pôle Emploi rebaptisé « France Travail ».

    Une négociation est désormais ouverte entre députés et sénateurs afin de parvenir à une vision commune du projet de loi dans le cadre de la Commission mixte paritaire se réunit le 23 octobre. 
        Le MEDEF salue l’objectif du projet de loi et la volonté de simplification
        En revanche, beaucoup de questions restent en suspens sur la gouvernance interrogeant notamment sur la place accordée aux partenaires sociaux
        Le MEDEF plaide pour que le comité régional de France Travail soit intégré au Comité Régional de l’emploi, la formation et l’orientation professionnelles (CREFOP). Thibault GUILLUY semble souscrire à cette vision.
        Le MEDEF émet également des réserves sur le financement qui serait de 2,7 Mds€ sur trois ans. Les données ne sont jamais très précises. Les deux gros postes de dépenses concerneraient les ETP pour accompagner les bénéficiaires du RSA d’un côté et les entreprises de l’autre, en particulier les TPE. On peut se questionner sur les gains d’efficience et l’étiage envisagé avec un taux de chômage prévu à 5% ? Quid également de la professionnalisation des conseillers ?

    DIAG'FLASH - Le marché du travail en Occitanie Pôle emploi Occitanie, Février 2023

      
    Ce document analyse la dynamique du marché du travail régional à travers les évolutions des offres et de la demande d'emploi.
    - Lire le DIAG'FLASH -

    Publications sur les demandeurs d’emploi en Occitanie

    Haut-Commissariat au Plan - La grande transformation du travail : crise de la reconnaissance et du sens du travail

      
    Haut-commissariat au Plan, Portail du gouvernement, Octobre 2023, 68 p. 

    « Notre rapport au travail est en crise. Or, le travail reste et va rester central pour l’individu, notre modèle social et les défis productifs qui nous font face. Un diagnostic complet et objectif de cette crise doit précéder la définition d’une vision et de caps précis.
    La présente note identifie d’abord les points de tension exprimés par les actifs avant de les rapprocher des tendances structurelles qu’a connues le monde du travail depuis 30 ans et qui pourraient perdurer : affaiblissement à certains égards de son caractère rémunérateur ; accélération et intensification de l’activité ; augmentation de certaines pénibilités psychologiques et physiques ; polarisation des tâches et automatisation de certaines d’entre elles.
    La note conduit ensuite une analyse des causes sous-jacentes de ces tendances (mondialisation, tertiarisation, métropolisation, etc.) préalable à une action en profondeur ».
    Voir la Note